- hier, le sous-groupement tactique ayant quitté Bamako s'est installé à Markala. Deux autres sous-groupements tactiques sont prêts au déploiement à Bamako. Une compagnie nigériane et des éléments togolais sont également arrivés sur place. Les sorties aériennes se sont limitées à une dizaine. 2300 militaires français sont désormais déployés.
- un escadron blindé du RICM de Poitiers est sur le départ pour le Mali (une cinquantaine VAB, BVL et AMX-10RC, de cette unité de la 9ème BIMa). 80 hommes du 126ème RI sont également déployés. Le 92ème RI de Clermont-Ferrand se prépare également à partir : l'unité est équipée de VBCI.
- un escadron blindé du RICM de Poitiers est sur le départ pour le Mali (une cinquantaine VAB, BVL et AMX-10RC, de cette unité de la 9ème BIMa). 80 hommes du 126ème RI sont également déployés. Le 92ème RI de Clermont-Ferrand se prépare également à partir : l'unité est équipée de VBCI.
- la prise d'otages d'In Amenas n'a fait que confirmer ce que l'on pressentait déjà. Il y a une semaine, au début de l'intervention française, un groupe de 3 hommes avait été arrêté dans la zone frontalière Algérie-Mali-Niger, 5 fusils d'assaut et leurs véhicules capturés. L'attaque, tout sauf déclenchée sur un coup de tête, a été soigneusement préparée et son opportunité bien choisie. Le plan a dû être envisagé de longue date et le moment de lancer la prise d'otages décidé quand cela a paru favorable. La situation est encore très confuse sur le site.
- au sol, au Mali, Konna aurait été reprise par l'armée malienne après le bombardement de l'aviation française. La situation à Diabali, pilonnée par l'aviation, semble plus confuse. Des sources mentionnent la prise de la ville, d'autre pas. Les Américains enverraient des équipes de formation pour l'armée malienne et la Russie a confirmé l'envoi d'un An 124 d'une escadrille habituée à intervenir en Afrique. Le Tchad pourrait aussi proposer ses 6 avions d'attaque au sol Su-25 Frogfoot.