- des troupes d'un régiment de la RAF semblent déployées au sol, à Bamako, pour protéger les appareils britanniques engagés. Ces mêmes éléments de protection avaient combattu aux côtés des Marines en Afghanistan pendant l'attaque de camp Bastion, en septembre 2012. Les Britanniques déploieraient aussi des drones pour le renseignement en soutien des Français (MQ-9 Reaper).
- l'Allemagne annonce l'envoi de 2 C-160 pour acheminer les troupes de la CEDAO au Mali.
- conséquence de l'intervention française, une installation pétrolière a été attaquée dans le sud algérien avec prise d'otages occidentaux. Malheureusement assez prévisible. Un Britannique et un Algérien ont déjà été tués. A Gao, le Mujao, en représailles des bombardements français, a procédé à la destruction des installations d'Orange : les habitants n'ont plus de communications via téléphone portable...
- sur le terrain, les opérations se concentrent à l'ouest, à Diabali reprise par AQMI et son chef charismatique, Abou Zeid. Les forces spéciales françaises sont déjà engagées (reportage BFM TV en bas du billet). Le dispositif français devrait être porté à 2500 hommes. Côté malien, on signale régulièrement des pénuries de munitions et de carburant pour l'armée qui combat contre les groupes islamistes.
- pénurie de munitions guidées dans l'armée de l'air ? C'est ce qu'avancent plusieurs spécialistes au vu des munitions classiques visibles sur les Mirage F1 ou Rafales engagés dans l'opération Serval. La consommation a été importante, il est vrai, pendant Harmattan.
- enfin, on s'inquiète du climat tendu qui règne dans le camp malien. Les militaires maliens procèdent à des contrôles, peut-être à des enlèvements et des exécutions sommaires, en particulier à Mopti, selon le phénomène bien connu de la crainte d'infiltrations adverses. Il faut dire que les islamistes se seraient infiltrés à Konna, lors de la bataille, en se faisant passer pour des bergers et des marchands, ce qui alimente les fantasmes de l'armée malienne, probablement. Sonia Le Gouriellec en parle ici.
- l'Allemagne annonce l'envoi de 2 C-160 pour acheminer les troupes de la CEDAO au Mali.
- conséquence de l'intervention française, une installation pétrolière a été attaquée dans le sud algérien avec prise d'otages occidentaux. Malheureusement assez prévisible. Un Britannique et un Algérien ont déjà été tués. A Gao, le Mujao, en représailles des bombardements français, a procédé à la destruction des installations d'Orange : les habitants n'ont plus de communications via téléphone portable...
- sur le terrain, les opérations se concentrent à l'ouest, à Diabali reprise par AQMI et son chef charismatique, Abou Zeid. Les forces spéciales françaises sont déjà engagées (reportage BFM TV en bas du billet). Le dispositif français devrait être porté à 2500 hommes. Côté malien, on signale régulièrement des pénuries de munitions et de carburant pour l'armée qui combat contre les groupes islamistes.
- pénurie de munitions guidées dans l'armée de l'air ? C'est ce qu'avancent plusieurs spécialistes au vu des munitions classiques visibles sur les Mirage F1 ou Rafales engagés dans l'opération Serval. La consommation a été importante, il est vrai, pendant Harmattan.
- enfin, on s'inquiète du climat tendu qui règne dans le camp malien. Les militaires maliens procèdent à des contrôles, peut-être à des enlèvements et des exécutions sommaires, en particulier à Mopti, selon le phénomène bien connu de la crainte d'infiltrations adverses. Il faut dire que les islamistes se seraient infiltrés à Konna, lors de la bataille, en se faisant passer pour des bergers et des marchands, ce qui alimente les fantasmes de l'armée malienne, probablement. Sonia Le Gouriellec en parle ici.