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La bataille de Stalingrad (Сталинградская битва) de Vladimir Petrov (1949)

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Le film, en deux parties, raconte la bataille de Stalingrad. Dans la première, Staline devine que les Allemands vont frapper pour prendre la ville. Hitler donne l'ordre à ses généraux de s'en emparer à tout prix. L'armée allemande fond sur Stalingrad après un violent bombardement aérien. L'Armée Rouge, soutenue par la population civile, lutte pied-à-pied dans les décombres au sein d'un sanglant combat de rues. Pendant ce temps Staline prépare la contre-offensive. L'opération Uranus est lancée au début de la deuxième partie après un ultime assaut allemand. Les tentatives de dégager la 6. Armee encerclée échouent. Paulus refuse de se rendre alors que ses soldats endurant les pires privations. Il finit par capituler après une dernière offensive soviétique. Les vainqueurs tiennent une assemblée dans les ruines de Stalingrad. A Moscu, Staline a désormais les yeux fixés sur Berlin au niveau de la carte étalée sur la table...





La bataille de Stalingrad est réalisé par V. Petrov après la Seconde Guerre mondiale, dans une période où les films -et les films de guerre- sont particulièrement rares, jusqu'à la mort de Staline (1953). Il appartient au genre du film du culte de la personnalité de Staline via la Grande Guerre Patriotique, encadrant Le troisième choc (1948) et La chute de Berlin sorti la même année. Comme les films de cette catégorie, il vante surtout les mérites de Staline, qui dirige de bout en bout la bataille de Stalingrad et éduque ses généraux, face à Hitler et à son état-major, totalement incompétents. L'essentiel du film tourne donc autour de scènes d'état-major ou autour des deux dirigeants penchés sur les cartes. Les scènes de bataille ou d'action, bien qu'employant un matériel conséquent (dont de nombreux matériels allemands capturés, chars, canons, etc), manquent cruellement de personnages secondaires un tantinet affirmés pour contrebalancer le culte du chef. On note d'ailleurs la mise au ban de Joukov, complètement absent du film, alors même que l'on voit beaucoup Vassilievsky s'entretenir avec Staline. Des trois films précités, La bataille de Stalingrad est probablement le plus lourd, le plus ennuyeux. Reste la musique de Khachaturian et la reconstitution d'ampleur survenant moins de dix ans après la bataille réelle de Stalingrad.





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