Une petite recension du dernier numéro de 2ème Guerre Mondiale auquel j'ai contribué... l'éditorial de Nicolas Pontic se place en porte-à-faux de la tendance à la culpabilisation historique, qui aurait pris le contrecoup d'une historiographie "positive".
- Frank Ségretain signe à nouveau un article sur la politique des otages par les SS, avec l'exemple de la fusillade du 11 août 1942. Les SS prennent en main la répression des Juifs et de la Résistance et s'appuient sur le concours de la police française. Les représailles contre les otages connaissent ainsi un pic à l'été 1942 : on passe ensuite à la déportation.
- Paul-Yanic Laquerre revient, dans une rubrique Ecrire l'histoire, sur le mythe de la bombe atomique japonaise... si des expérimentations ont eu lieu, le Japon était loin d'avoir une bombe atomique opérationnelle.
- Benoît Rondeau se penche, dans une autre rubrique du même type, sur la question suivante : Peut-on tout remettre en cause ? Le révisionnisme historique, comme on l'appelle souvent, doit se garder de la recherche du "scoop" journalistique et des omissions qui en découlent. Enfin, il y a bien sûr le problème du révisionnisme ou du négationnisme au sens littéral, qui apparaît dans certains magazines. Prudence, donc avec cette posture...
- Vincent Bernard revient sur les Justes, ces personnes honorées par l'Etat d'Israël pour avoir aidé des Juifs à échapper à la mort pendant la Seconde Guerre mondiale.
- Benoît Rondeau dresse la fiche du général Auchinleck, commandant malheureux au Moyen-Orient éclipsé par Montgomery. Il finit ses jours au Maroc !
- une fiche Uniforme de Jean-Patrick André sur un lieutenant-colonel de chars de la 1ère division blindée, 2ème armée hongroise, en Ukraine (1942).