1945, Allemagne. Le soldat américain Lee Lorelli abat avec son fusil M1 un sniper allemand particulièrement doué qui décimait sa section. Récupérant le Mauser du sniper allemand, Lorelli se retrouve désormais à jouer les tireurs d'élite pour le lieutenant Howell. Mais où donc Lorelli a-t-il appris à tirer ? Mystère... pas pour longtemps.
Encore un petit tome des éditions Gerfaut, avec ses récits de guerre éculés mais qui ont le mérite de la simplicité. Ici, nous voilà du côté américain, avec l'histoire d'un sniper en devenir à la fin de la guerre, lors de la poussée en Allemagne, qui n'est autre qu'un tueur à gages de la pègre parti dans l'armée pour échapper à la justice américaine. Rien de très original, mais ça prend bien.
Comme dans Le feu de l'enfer, ça tire de partout, mais les scènes d'action sont entrecoupés de flash-back où Lorelli raconte comment il en est venu à aimer les armes à feu et à devenir tireur d'élite. La peinture des soldats allemands, et en particulier des Waffen-SS, est très sombre, mais l'auteur n'épargne pas le camp américain et les déprédations qui ont pu être commises dans les dernier mois de la guerre. Les combats ont d'ailleurs été, en Allemagne de l'Ouest, beaucoup plus durs que ce que l'on pense généralement, même si on ne peut bien sûr pas faire la comparaison avec le front de l'est.
A noter qu'en fin de volume, les éditions du Gerfaut proposent le premier chapitre du roman de guerre Les canons de Sébastopol, de Boris Orloff, qui a dû sortir juste après dans la même collection.