Automne 1940. Biggles est toujours à la tête du Squadron 666, composé de cas un peu spéciaux de la RAF. Il doit composer avec la pénurie de pilotes et d'avions, mais aussi avec les missions spéciales qu'on ne manque pas de lui demander, ainsi qu'avec plusieurs imprévus...
Suite des aventures du tome que je commentais précédemment, puisque Squadron Biggles est d'ailleurs sous-titré "Bal des Spitifire 2". Le scénario est toujours inspirée des écrits de W.E. Johns et du roman Spitfire Parade sorti en 1941.
Ceci étant dit, si le dessin est toujours impeccable et les détails aéronautiques recherchés (Ju 88 de la KG 30 dès la première page ; en revanche le Squadron 619 mentionné p.26 était du Bomber Command, non du Fighter Command), l'histoire commence à s'essouffler. D'où le recours aux missions secrètes et à des ficelles déjà utilisées dans le premier volet mais qui fonctionnent du coup moins bien.
Mais pour les fanas d'aviation et de la bataille d'Angleterre, lecture conseillée, ne serait-ce que pour voir les appareils comme le Lysander, assez rarement présenté.