670 ap. J.-C. . De retour du concile d'Autun vers l'Irlande, soeur Fidelma, accompagnée de frère Eadulf, embarque au port de Naoned (Nantes) sur l'Oie Bernache, le navire qu'elle avait déjà utilisé pour son pélerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle. Elle y retrouve son cousin Bressal, ambassadeur de son frère, le roi Colgu de Cashel auprès du roi des Bretons. Mais au large des côtes bretonnes, l'Oie Bernache est assaillie par un navire mystérieux et abordé. Le chef des agresseurs tue Murchad, le capitaine du navire, et Bressal, le cousin de Fidelma. Celle-ci et Eadulf ont tout juste le temps de sauter à l'eau et d'être recueillis par frère Metellus, qui officie sur la péninsule où ils échouent. Or le navire agresseur porte l'emblème de la colombe, qui est justement celui du clan Canao, qui règne sur la péninsule...
Enfin une carte pour se repérer un peu dans ce dix-huitième volume des enquêtes de soeur Fidelma ! Et ce d'autant plus qu'à nouveau, comme dans le tome précédent, l'action se déroule en dehors de l'Irlande, ici en Bretagne (l'auteur ayant bénéficié de propositions de ses amis bretons de Sarzeau, au sud-ouest de Vannes, autour du golfe du Morbihan). Peter Tremayne y rajoute une dose d'exotisme avec ce Byzantin qui apporte avec lui le feu grégeois... la qualité est encore au rendez-vous avec une intrigue dont on ne dénoue un des fils qu'à la fin du volume, mais la solution finale est beaucoup plus difficile à trouver. On reste donc dans la lignée de bons volumes qui durent depuis 4 ou 5 tomes déjà. Avec le temps, la série a gagné en profondeur.