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Les autres combattants étrangers du conflit syrien. Quelques réflexions sur un débat

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Le 26 mai dernier, le site OrientXXI mettait en ligne un article de Matthieu Cimino1, historien et politologue, (Docteur associé au Centre d’études et de recherches internationales (CERI, Paris) et enseignant au collège universitaire de Sciences Po (campus de Paris et Menton) ), à propos des combattants étrangers pro-régime en Syrie, une thématique beaucoup moins abordée que celle des djihadistes sunnites combattant aux côtés de l'insurrection. Une simple recherche Google peut le confirmer : 284 000 résultats pour les mots clés « combattants étrangers régime Syrie » contre 1 220 000 résultats pour les mots clés « djihadistes Syrie »2.

Quelques jours plus tard, un auteur écrivant sous le pseudonyme de Nidal publie un article en forme de réponse au précédent, qu'il massacre pour ainsi dire en règle avec des arguments plus ou moins fondés, le tout desservi par un ton très polémique3. Comme je suis cité dans l'argumentaire de Nidal par l'intermédiaire de mes travaux, je souhaite réagir à ce sujet, en particulier sur les point sur lesquels je suis en désaccord, assez brièvement, en renvoyant aussi vers mes précédents billets.

 

Le premier point tient à la composition des effectis du régime syrien. Nidal, en citant le premier article4 que j'avais écrit en septembre 2013 (que je reconnais moi-même comme étant, aujourd'hui, nettement insuffisant, car trop peu sourcé), converti en lettre pour le CDEF5 via le colonel Michel Goya, semble croire que le régime dispose de suffisamment de forces « autochtones » pour mener ses opérations militaires. Or, en réalité, le régime connaît une certaine pénurie d'effectifs. Avant la révolution de 2011, on estimait que l'armée syrienne comptait environ 300 000 hommes. Au 1er avril 2014, les pertes se montent déjà, peut-être, à plus de 35 000 tués ; un ratio d'un tué pour trois blessés n'est probablement pas exagéré ; et l'armée a connu, depuis 2011, des défections impossibles à chiffrer précisément, mais qui s'élèvent probablement à plusieurs dizaines de milliers d'hommes (40 000 ? 50 000 ?). En l'état, cela laisse environ 125 000 hommes à disposition du régime, total dans lequel il faut inclure de nombreuses troupes jugées peu sûres par le pouvoir, qui préfère les maintenir encasernées. Le corps de bataille « syrien » du régime, issu de l'ancienne armée régulière, ne se monte donc, en réalité, qu'à quelques dizaines de milliers d'hommes (40-50 000), tirés des unités de prétoriens du régime Assad : Garde Républicaine, 4ème division blindée, forces spéciales, etc. Un récent état des lieux par Charles Lister, spécialiste militaire du conflit, rappelle ainsi que le régime « corsette » fréquemment les unités peu sûres avec les restes de ces formations d'élite, constamment engagées sur le terrain depuis 2011 (et qui ont donc subi des pertes prononcées)6

Ci-dessous, vidéo des Forces Nationales de Défense, la milice syrienne pro-régime créée à partir de novembre 2012, avec l'aide de l'Iran et du Hezbollah (ici les combats dans la province de Lattaquié).

 

Nidal souligne aussi l'importance des Forces Nationales de Défense (FND), cette milice syrienne créée par le régime en novembre 2012. Or cette milice, qui regroupe des structures plus lâches nées depuis 2011 et même les fameux shabiha, ces gangs alaouites mafieux de Lattaquié et d'ailleurs, n'a vu le jour que grâce à l'encadrement des Iraniens (force al-Qods)7 et du Hezbollah libanais8. Elle apparaît au tournant 2012-2013, à l'époque où le régime est en grande difficulté, et va être littéralement sauvé par ses soutiens extérieurs, Iran et Hezbollah notamment. L'injection de ces miliciens, qui finissent par former un ensemble difficile à chiffrer mais allant probablement de 50 à 100 000 hommes aujourd'hui9, soulage le problème d'effectifs du régime mais n'y met pas fin. En outre, bien que les FND comportent des combattants parfois aguerris par plusieurs années de guerre, ces miliciens ont une valeur très inégale. Les FND ont manifestement « craqué » devant l'offensive rebelle dans l'est de la Ghouta, en novembre 201310, avant que des renforts -notamment tirés du Hezbollah- ne rétablissent la situation. En outre, elles ont été prises par surprise par l'offensive rebelle soigneusement préparée dans le nord de la province de Lattaquié, fin mars 2014, autour de Kessab11. Par ailleurs, elles sont régulièrement accusées de pillage (au moment de l'entrée dans Homs, par exemple12). Enfin, j'ajoute que sur le terrain, de nombreux indices laissent à penser que les FND sont au minimum « corsetées » par des éléments solides de l'ancienne armée syrienne, quand ce n'est pas par le Hezbollah ou des conseillers iraniens.

Compilation de vidéos rebelles sur l'offensive lancée dans l'est de la Ghouta, en novembre 2013. Cette offensive a été peu couverte par les médias occidentaux, mais elle a pourtant sérieusement secoué, au départ, les lignes du régime, qui ont craqué devant, parfois, de véritables "vagues humaines". Seule l'intervention de renforts rapidement acheminés, notamment du Hezbollah, a permis au régime de stabiliser la situation.



Concernant les chiffres cités par l'OSDH, ils ne peuvent donner que des ordres de grandeur. On peut noter aussi qu'ils ne mentionnent pas, par exemple, le nombre de combattants étrangers tués du côté de l'insurrection (et qui est déjà conséquent). En outre, si l'on prend le chiffre des tués pour le Hezbollah (438), il est probablement en-dessous de la réalité ; un responsable du mouvement libanais reconnaissait, dès le mois de mars, que l'on dépassait déjà les 500 morts depuis 201113, nombre qui apparaît probable, au vu des calculs que l'on peut faire à partir des cérémonies funéraires ou autres indices visibles des pertes subies par le Hezbollah (avec un minimum de 360 tués14). En réalité, Nidal joue sur cette question des chiffres pour masquer le facteur important qui est celui du rôle joué par le Hezbollah et les autres combattants étrangers pro-régime (en particulier irakiens) depuis le printemps 201315. Comme je l'ai déjà dit, cette intervention a littéralement sauvé le régime syrien, bien mal en point en novembre-décembre 2012. Cette intervention passe par un soutien financier et matériel, via l'Iran, en particulier, mais aussi par la Russie. Elle se manifeste également par un effort d'encadrement et d'instruction des restes de l'armée régulière syrienne16 et de la nouvelle milice, les FND, prises sous leur aile par les conseillers iraniens de la force al-Qods des Pasdaran. On peut le constater dans ce document vidéo précieux capturé par le groupe rebelle Liwa Dawood en août 2013 après une embuscade réussie contre des miliciens syriens accompagnés de conseillers iraniens de la force al-Qods17. Ces Iraniens, âgés d'une quarantaine/cinquantaine d'années, sont des vétérans de la guerre Iran-Irak, parfois même de la contre-insurrection menée en Iran dans certains régions à partir de 1979. Non seulement ils encadrent les miliciens syriens, mais ils conduisent aussi des opérations spéciales de reconnaissance, d'infiltration et d'observation pour l'artillerie. Ils ne se limitent donc pas à une simple fonction de conseillers militaires. Les estimations placent généralement entre 1 000 et 1 500 le nombre de combattants des Pasdarans présents en Syrie, mais, encore une fois, il ne s'agit que d'un ordre de grandeur. Pour le centre Meir Amit, il y aurait surtout plusieurs centaines de membres de la force al-Qods déployés en Syrie18. Selon un décompte non-officiel, l'Iran ne communiquant que très peu sur les pertes subies en Syrie pour des raisons évidentes, 60 membres des Pasdarans seraient déjà tombés au combat -le dernier, le général Abdollah Eskandari, a été tué en mai 2014. Un article récent affirme qu'effectivement, l'intervention directe des Iraniens se limite à grosso modo un millier d'hommes, mais qu'une campagne de recrutement pour la guerre en Syrie aurait attiré, en Iran, plus de 3 000 volontaires19.

Le documentaire de la BBC réalisé à partir des images prises par Liwa Dawood et qui montre l'intervention de conseillers militaires iraniens de la force al-Qods au combat, à l'est d'Alep, en août 2013.



Le Hezbollah libanais, quant à lui, jette littéralement une partie de son appareil militaire, en avril 2013, pour faire tomber la ville de Qusayr, dans la province de Homs. Le succès est au rendez-vous, mais avec des pertes conséquentes, probablement 120 tués (la campagne la plus coûteuse jusqu'ici) et un nombre encore plus important de blessés20. A cette occasion, le Hezbollah mène les opérations de manière autonome, bénéficiant de l'appui-feu du régime syrien, et pilote même les chars T-54/55, l'artillerie et les missiles antichars fournis par le régime21. Le rôle du Hezbollah n'a cessé de s'affirmer depuis. Si durant l'été 2013 il semble surtout assumer une mission d'encadrement, notamment dans le siège de Homs et dans les combats à Alep, il revient sur le devant de la scène dès le mois de novembre avec le premier assaut sur le Qalamoun, à la frontière libanaise. En outre, lors de l'offensive rebelle dans l'est de la Ghouta ce même mois, c'est à nouveau le Hezbollah qui est en première ligne, dépêchant des renforts qui permettent entre autres de sceller les pénétrations effectuées par les insurgés22. C'est le Hezbollah qui, en février-mars 2014, permet de faire tomber Yabroud, place importante du Qalamoun, et objectif symbolique pour le mouvement chiite au Liban. Enfin, dès le mois d'avril 2014, on constate que les effectifs du Hezbollah jouent un rôle de « pompiers volants », puisqu'ils interviennent sur tous les endroits critiques pour le régime. Ils effectuent ainsi un débarquement amphibie pour reprendre le village de Samra, dans la province de Lattaquié, sur le flanc de la poche rebelle créée en mars autour de Kessab ; ils fournissent des renforts à la partie ouest d'Alep, tenue par le régime, et mise sous pression en avril 2014 par des attaques rebelles23 ; enfin, ils sont présents dans l'offensive qui dégénère en guerre d'usure sur la localité de Mleha, dans l'est de la Ghouta. Le Hezbollah joue donc un rôle essentiel sur nombre de fronts importants pour le régime syrien, sans compter que ses troupes ont aussi « comblé les vides » dans certaines formations prétoriennes du régime, épuisées par leur engagement quasi continu, comme la 4ème division blindée24.

Images du Hezbollah lors des combats pour la reconquête de Yabroud (février-mars 2014).



Quant aux miliciens irakiens chiites, leur intervention se fait de plus en plus massive, là aussi, à partir du printemps 2013, encore une fois pour venir en aide au régime, en grande difficulté25. Leur participation remonte au moins à 2012, avec notamment l'un des groupes les plus anciens, Liwa Abou Fadl al-Abbas26, officiellement pour protéger le sanctuaire chiite de Zaynab, au sud de Damas, et les populations chiites syriennes. Mais le nombre de groupes impliqués (et donc l'effectif total) croît dans des proportions importantes dès l'été 2013. Ces miliciens sont fournis par des organisations irakiennes généralement formées par l'Iran durant les dernières années de l'occupation américaine de l'Irak. Ils suppléent, là encore, au problème d'effectifs du régime, en dépit de frictions, parfois, avec les forces syriennes ou d'autres combattants étrangers pro-régime. Ils ont joué un rôle important dans la stratégie du régime à Damas, permettant de sécuriser l'aéroport international et de mener le siège de certains quartiers tenus par les rebelles, tout en attaquant certaines positions pour améliorer la position du régime syrien. On les trouve aussi en dehors de la capitale, à Alep notamment. Fin août-début septembre 2013, ils interviennent même au sud, dans la province de Deraa27. Récemment, les miliciens irakiens ont été très présents dans l'assaut sur Mleha, dans l'est de la Ghouta, et durant le siège de Homs. L'un des derniers groupes en date, Liwa Assad Allah al-Ghaleb (un surgeon de Liwa Abou Fadl al-Abbas), s'est même vu confier par le régime les fameuses roquettes Volcano, celles-là même qui ont servi pour les attaques chimiques du 21 août 2013 dans la Ghouta28. C'est une première pour le régime, et cela montre aussi que celui-ci se repose très largement sur ces combattants étrangers au point de leur confier un armement lourd comme ces roquettes bricolées à partir des Falaj-2 iraniennes, avec un pouvoir de destruction important à l'impact, vu le calibre des roquettes29. D'ailleurs une autre milice étrangère, la Garde Nationaliste Arabe, a elle aussi utilisé ce même matériel lors des combats à Mleha30. Quant au nombre de combattants irakiens présents en Syrie, là encore, on ne peut le connaître avec exactitude : tout au plus peut-on donner des ordres de grandeur. En juin 2013, Philip Smyth, le spécialiste du sujet, parlait déjà de 800 à 2 000 combattants31. Les estimations les plus récentes32 portent à 4 à 5 000 le nombre de miliciens irakiens présents simultanément en Syrie33.

Compilations de vidéos montrant des miliciens irakiens chiites venus combattre aux côtés du régime syrien.




Nidal ne semble pas croire non plus à l'expertise du Hezbollah en matière de sniping, ravalée au rang de « petites mentions typiques des prétentions moralisatrices (...) » . Or, en réalité, si l'on écarte les rumeurs selon lesquelles des snipers du Hezbollah seraient intervenus dès 2011 pour participer à l'étouffement des premières manifestations, de nombreux indices laissent penser que le Hezbollah a effectivement fait bénéficier le régime syrien de son talent dans le domaine. Un officier des Pasdarans a indiqué que les snipers du Hezbollah étaient intervenus dès février 2012 lors de l'offensive du régime sur Zabadani34. L'indice le plus probant est sans doute la présence massive, depuis octobre 2013 au moins, de matériel anti-sniper, en particulier parmi les miliciens irakiens chiites. Parmi ces armes en particulier, la copie iranienne du HS. 50 de Steyr, compagnie autrichienne, que l'on a vu entre les mains du Hezbollah et de certains miliciens irakiens35. Récemment, cette même arme a été vue au sein des forces gouvernementales irakiennes, qui l'ont peut-être obtenue via les milices chiites engagées en Syrie36.


La copie iranienne du fusil anti-sniping HS. 50 de Steyr est utilisée en Syrie par le Hezbollah et certaines milices irakiennes. 



Le constat selon lequel il y a « plus de jihadistes étrangers chiites pro-régime que de jihadiste sunnites dans l’opposition » n'est pas là pour « distiller l’idée qu’il y aurait en Syrie un ignoble confessionnalisme chiite parfaitement illégitime, et un gentil confessionnalisme sunnite tout à fait légitime » : ce sont des faits, purement et simplement. Les combattants étrangers pro-régime, au total, ont été depuis 2011 probablement plus nombreux que ceux venus se battre du côté des insurgés. Mais l'essentiel n'est pas là. L'essentiel est que le rôle de ces combattants étrangers pro-régime, militairement parlant, a été beaucoup plus important que celui des combattants étrangers de l'insurrection, en particulier à partir du printemps 2013, en gros depuis un an, donc. Au contraire, à quelques exceptions près (comme les Tchétchènes37), les combattants étrangers de l'insurrection n'ont pas eu un rôle militaire décisif sur le terrain38 -même s'ils ont contribué à renforcer l'EIIL, un acteur tout à fait atypique du conflit, mais c'est une autre question.


Documentaire de la chaîne iranienne PressTV sur la bataille de Qusayr (avril-juin 2013). Le Hezbollah, qui y joue un rôle crucial, n'est même pas mentionné...



Un autre reproche fait par Nidal au texte de M. Cimino est qu'il s'intéresse beaucoup (trop) au Hezbollah. Ayant pour ma part travaillé sur l'ensemble des combattants étrangers pro-régime, PSNS, Garde Nationaliste Arabe, Palestiniens du FPLP-CG, réfugié afghans chiites recrutés par l'Iran, je suis surpris que Nidal passe sous silence certaines informations qui corroborent les dires de M. Cimino à la fin de l'article, notamment quand il soulève cette nouvelle problématique fort intéressante que sont les tensions au sein des forces pro-régime, syriennes et étrangères. On a ainsi vu les miliciens du PSNS, à Homs, hisser leurs propres drapeaux sur un quartier chrétien et ouvrir le feu sur les miliciens syriens des FND qui cherchaient manifestement à piller les maisons dudit quartier, les affrontements ayant fait plusieurs tués39. Si cela se confirmait, on aurait ainsi le premier exemple de construction territoriale par des combattants étrangers pro-régime, ce qui bouclerait la logique sectaire du conflit que le régime a savamment entretenu quasiment depuis le début de la révolution. En outre, au sein des combattants étrangers, le Hezbollah a eu un rôle incomparablement plus important que les autres. Nidal s'attarde sur le nombre de combattants engagés par le Hezbollah pendant la bataille de Qusayr (avril-juin 2013). Il est effectivement difficile à déterminer. Mais dans un article de référence, Nicholas Blanford, un spécialiste de la question, l'estimait à 1 200-1 700 hommes, ce qui n'a rien d'exagéré40. Comme je le disais plus haut, le Hezbollah a probablement perdu 120 tués, ou peut-être plus, durant la bataille. Un ratio de trois blessés pour un tué, qui n'a rien d'extraordinaire, porte déjà le total des pertes à 360 hommes. Il n'est donc pas incongru de penser que le Hezbollah a probablement engagé au moins un millier d'hommes dans la bataille de Qusayr, ce qui n'est pas rien, sans monter effectivement jusqu'à certaines estimations plus hautes portant le total à 3 ou 4 000 hommes. Depuis la bataille de Qusayr, comme je l'ai dit, le total des morts dépasse maintenant probablement les 500, et celui des blessés, si l'on applique le même ratio, des 1 500. On peut donc estimer qu'une bonne partie des forces régulières du Hezbollah (évaluées, la plupart du temps maintenant, entre 5 et 10 000 hommes) est bien passée par le champ de bataille syrien, ou que le mouvement chiite a su jouer de sa réserve mobilisable, estimée à 20-30 000 hommes. Les chiffres sûrs (pertes minimum : 360 tués, voire plus de 500) confirment en tout cas que le Hezbollah, depuis son engagement en Syrie, a probablement déployé plusieurs milliers d'hommes, sans atteindre les totaux farfelus que l'on lit parfois, effectivement, dans une propagande outrancière. En tout les cas, le mouvement libanais joue un rôle central dans le sort militaire du régime syrien, et ce même si maintenant, la situation étant stabilisée, on pourrait penser qu'il serait amené à se retirer. Il n'est pas inintéressant non plus de savoir que le régime syrien a mis sur un pied un Hezbollah syrien, calqué sur le mouvement libanais, dont on discute toujours des objectifs41...



2Recherche réalisée le 2 juin 2014.
6CHARLES LISTER, DYNAMIC STALEMATE:SURVEYING SYRIA’S MILITARY LANDSCAPE, POLICY BRIEFING, Brookings Doha Center, 19 mai 2014.
8Cf mon article sur l'intervention du Hezbollah en Syrie : http://historicoblog3.blogspot.com/2014/05/mourir-pour-assad-les-combattants.html
9CHARLES LISTER, DYNAMIC STALEMATE:SURVEYING SYRIA’S MILITARY LANDSCAPE, POLICY BRIEFING, Brookings Doha Center, 19 mai 2014, p.10.
14Au 1er avril 2014 : cf Hezbollah's Involvement in the Civil War in Syria: Hezbollah regards the takeover of Yabrud as a security and morale-boosting achievement, costing the organization relatively few losses, The Meir Amit Intelligence and Terrorism Information Center, 22 avril 2014.
15Cf mon article sur l'intervention du Hezbollah en Syrie : http://historicoblog3.blogspot.com/2014/05/mourir-pour-assad-les-combattants.html
16Les Iraniens forment ainsi un nouveau 416ème bataillon de forces spéciales syriennes dans le complexe d'al-Dreij, entre Damas et Zabadani, lieu historique de présence des Pasdarans iraniens depuis l'époque de la guerre civile libanaise. Cf Will Fulton, Joseph Holliday, et Sam Wyer, Iranian Strategy in Syria, Institute for the Study of War, mai 2013.
18Shi'ite Foreign Fighters in Syria, The Meir Amit Intelligence and Terrorism Information Center, 18 mars 2014.
20Cf mon article sur l'intervention du Hezbollah en Syrie : http://historicoblog3.blogspot.com/2014/05/mourir-pour-assad-les-combattants.html
21Marisa Sullivan, Hezbollah in Syria, MIDDLE EAST SECURITY REPORT 19, Institute for the Study of War, avril 2014.
22Marisa Sullivan, Hezbollah in Syria, MIDDLE EAST SECURITY REPORT 19, Institute for the Study of War, avril 2014.
23Un premier contingent de 250 hommes menés par un officier haut placé, selon Edward Dark, que l'on ne peut suspecter d'être un sympathisant des insurgés : cf http://www.al-monitor.com/pulse/fr/originals/2014/04/syria-aleppo-offensive-rebels-jabhat-nusra-regime.html
25Cf mon article sur ces combattants étrangers, irakiens notamment, pro-régime : http://historicoblog3.blogspot.com/2014/01/mourir-pour-assad-les-combattants_27.html
26Phillip Smyth, « Hizballah Cavalcade: What is the Liwa’a Abu Fadl al-Abbas (LAFA)?: Assessing Syria’s Shia “International Brigade” Through Their Social Media Presence », Jihadology.net, 15 mai 2013.
27Phillip Smyth, Research Analyst at the University of Maryland – Laboratory for Computational Cultural Dynamics, House Committee Foreign Affairs Committee – Subcommittee On Terrorism, Nonproliferation, and Trade, 20 novembre 2013, Hearing: Terrorist Groups in Syria.
31Michael Knights, « Iran's Foreign Legion: The Role of Iraqi Shiite Militias in Syria », PolicyWatch 2096, The Washington Institute, 27 juin 2013.
32« Shiite Foreign Fighters in Syria: Facts, Narratives and Regional Impact », NGC Blog, 24 janvier 2014.
33Shi'ite Foreign Fighters in Syria, The Meir Amit Intelligence and Terrorism Information Center, 18 mars 2014 .
34Will Fulton, Joseph Holliday, et Sam Wyer, Iranian Strategy in Syria, Institute for the Study of War, mai 2013.
35Cf mon article sur ces combattants étrangers, irakiens notamment, pro-régime : http://historicoblog3.blogspot.com/2014/01/mourir-pour-assad-les-combattants_27.html
38Voir la liste de mes articles sur le sujet ici : http://historicoblog3.blogspot.com/p/la-syrie-cest-par-ici.html
40Nicholas Blanford, « The Battle for Qusayr: How the Syrian Regime and Hizb Allah Tipped the Balance », CTC Sentinel, août 2013, special issue . Vol 6. Issue 8, p.18-22.
41Une milice calquée sur le Hezbollah libanais pour émanciper le régime syrien de l'influence pesante de ses soutiens extérieurs, selon Tahrir Souri : http://tahrirsouri.com/2014/05/07/the-syrian-hezbollah-what-is-it-and-why/ ; ou une branche militaire spécialement formée aux missions spéciales et à la guérilla, sur le modèle du Hezbollah, pour mener la guerre contre Israël, notamment sur le Golan, selon E.J. Magnier, un spécialiste du mouvement chiite libanais.

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