Harald, Hendrik et Sigrid sont désormais prisonniers des Skanes, peuple non humain du Svartalaheim, dont ils deviennent les esclaves. Pendant ce temps, Bjorn le Beau continue sa route, accompagné d'Arno de Salzbourg, discipline d'Alcuin. Charlemagne a envoyé l'expédition mais son palais est observé par une force mystérieuse. Bientôt une révolte de Saxons occupe toute l'attention du souverain carolingien...
Encore une fois, la couverture du deuxième tome de Hammerfall est trompeuse. Si les auteurs ont le souci du détail et d'une certaine inscription dans la trame historique de l'ère viking, il n'en demeure pas moins que le récit mêle de plus en plus de fantastique à la réalité, avec l'apparition croissante de monstres issus de la mythologie scandinave -les Fundinns n'étant par ailleurs pas sans rappeler les gobelins ou les orques du Seigneur des Anneaux. Résultat : entre récit basé sur l'histoire et épopée fantastique, on ne voit pas bien où le scénariste veut nous mener. Des pistes sont lancées, mais on n'en voit pas le bout. Les mots Skanes ou Fundinns, par exemple, n'apparaissent pas non plus dans le lexique, alors que pour le coup, cela aurait été utile. L'histoire se divise en de multiples points de vue et on a l'impression, en refermant le tome, qu'on a pas beaucoup avancé. Difficile d'accrocher.