Outre les trois articles que j'ai écrits pour ce numéro, revenons sur le reste du contenu.
- un édito signé Nicolas Pontic en forme d'hommage, notamment, à Stéphane Hessel. Bienvenu.
- je signale aussi que vous pouvez retrouver trois fiches de lecture que j'ai faites pour le magazine p.6-7 : Dans la Grèce d'Hitlerde Mark Mazower, Marcel et la Main Noire de Claude-Henry du Bord, et Maquis noirs et faux maquisde Fabrice Grenard.
- dans une première rubrique Ecrire l'histoire, Benoît Rondeau, qui vient de sortir un livre sur l'Afrika Korps, présente l'historiographie de la guerre en Afrique du Nord. Intéressant mais trop court !
- le même auteur signe le dossier sur les Panzergrenadiere. L'infanterie portée est intégrée dans le schéma de la combinaison des armes pensé par Guderian. Mais l'application restera tributaire des carences de l'industrie allemande, incapable de mécaniser et même de motoriser complètement l'infanterie : ainsi, près de la moitié des Sdkfz 251 construits le sont en 1944, soit bien trop tard... à noter que Benoît Rondeau envisage beaucoup le front de l'ouest. Un autre article revient sur le développement progressif des véhicules de combat blindés type SPW. On trouve deux fiches techniques avec les magnifiques profils couleurs de Thierry Vallet sur les Sdkfz 250/1 et 251 Ausf. D. La partie bataille sur la 13. Panzerdivision à Grozny est; encore une fois, trop courte : elle n'est pas assez contextualisée non plus, je trouve, il faut connaître la campagne pour s'y retrouver. Pour le coup elle aurait peut-être gagnée à mordre sur la section Témoigagnes/récits qui suit. Une bibliographie indicative est fournie.
- Jean-François Muracciole poursuit la réflexion sur le bombardement stratégique entamée dans le numéro précédent. Je suis un peu surpris de la vision assez classique sur le bombardement de Dresde et sur le nombre de victimes avancées (70 000, alors que le canonique 135 000 de David Irving, négationniste patenté, a été bien revu à la baisse depuis, y compris par les autorités allemandes -autour de 30 à 40 000 morts, ce qui n'est pas rien malgré tout). Quelques références n'auraient pas été superflues.
- p.62-63, encore une excellente fiche personnage de Nicolas Pontic sur Tchouïkov, le héros de Stalingrad. Une petite inversion d'encadrés p.63 (Héros de l'Union Soviétique et Comité central du Parti communiste).
- la fiche Uniforme de Jean-Patrick André porte sur un SS-Oberscharführer du SS-Panzerjäger-Abteilung 17.