Fin de l'été 1940, dans le comté de Kent.Biggles, accompagné de ses comparses Algy et Ginger, est chargé par le Fighter Command de prendre la tête du Squadron 666, une unité de Spitfirescomposée de pilotes baroudeurs, chassés d'autres unités en raison de divers problèmes de discipline. Biggles va s'attacher à en faire un groupe soudé pour affronter l'ultime phase de la bataille d'Angleterre...
Biggles est un héros fictif créé par William Earl Johns, un ancien pilote qui a servi dans la RAF sur le front de l'ouest en 1918, étant abattu et capturé, puis a quitté le service en 1930. Il crée le personnage de Biggles en 1932. Les aventures de Biggles sont réadaptées en bande dessinée par Bergèse à partir de 1990. Biggles sert dans le Royal Flying Corps pendant la Première Guerre mondiale puis dans la RAF, et effectue à la fois des missions policières toujours en rapport avec l'aviation et des missions militaires. Comme Buck Danny, Biggles, qui lui ressemble d'ailleurs fortement, ne vieillit jamais !
Le Bal des Spitfires est tiré de la 24ème aventure de Biggles écrite par Johns, Spitfire Parade, sortie en 1941. Bergèse met l'accent sur les différentes personnalités qui composent le Squadron 666 (qui n'a en fait été créé qu'en mars 1945 au sein de la RCAF) et leurs diverses péripéties. L'affrontement avec les Allemands dans les cieux est rude et les pilotes de la RAF devront même se garder des Hurricanes (je ne vous en dis pas plus...). Le dessin de Bergèse est efficace et on apprécie le soin du détail quant aux marquages des appareils, avec plusieurs emblèmes nettement reconnaissables (II./JG 3 p.49, par exemple, ou la tête de mort de la KG 54 p.16). De même, les lettres identifiant les squadrons britanniques sont respectés (RO pour le Blenheim solitaire p.12, ce qui correspondant au Squadron 29 effectivement équipé de Blenheim au début de la guerre ; GZ pour les Hurricanes du Squadron 32 p.48). Immanquablement, le film fait penser à la bataille d'Angleterre.
Un album à déguster sans modération.